A l’instar du parc de la prairie au duc, notre projet est une promesse de bien-être dont la conception s’appuie sur deux principes : l’ouverture de l’équipement sur
le futur parc et la fragmentation du volume bâti.
Nos ambitions pour le groupe scolaire Joséphine Baker sont de permettre l’accueil et l’éducation de tous. Une école est le lieu où s’expriment les principes de la République Française,
désormais augmentés de la responsabilité universelle qu’a l’humain de préserver son environnement. Cela passe par une transformation du lien de l’enfant à une nature plus immersive et moins maîtrisée.
Notre parti pris est d’intégrer la nature au coeur de l’équipement afin que l’enfant se construise dans une relation à celle-ci plus évidente.
L’école entretient un rapport avec son environnement immédiat et notamment avec les bâtiments alentours des blocs. L’école appartient au parc dans le sens où elle est, par essence, en rupture d’échelle avec les bâtiments voisins.
Le redécoupage en petits volumes permet de réduire la grande dimension de l’établissement et de multiplier les perceptions du bâtiment. Il devient ainsi un élément singulier qui affirme sa différence
avec son environnement proche. Une promesse de richesse dans de futures ballades urbaines, des « micro-fonciers » supplémentaires au sein des «blocs», une délicatesse dans la densité.
La conséquence de ce fractionnement est l’introduction de patios pour la plupart végétalisés sur toutes les limites de l’établissement. La nature s’immisce doucement dans l’école offrant un nouveau
rapport à l’environnement proche de l’enfant. Les distributions sont éclairées naturellement et s’ouvrent sur l’extérieur.